Les chirurgiens-dentistes comme les infirmières, les soignants comme les patients, … tous attendaient les grandes lignes directrices pour transformer notre système de santé après la crise du coronavirus. La stratégie nationale de santé vient lever le voile sur les priorités des 10 prochaines années.
Le projet national de santé, un cadre pour l’avenir du système de santé en France
Toutes les décisions prises par le ministère de la Santé et de la Prévention s’inscrivent dans un cadre, dont les grandes orientation sont fixées de longue date. Qu’il s’agisse des soins bucco-dentaires et des chirurgiens-dentistes ou de la lutte contre la pénurie de médecins généralistes, les autorités publiques se projettent à moyen et à long terme pour adapter notre organisation de la Santé aux grands changements qui s’annoncent. Ce sont ces grandes orientations que doit définir la Stratégie Nationale de Santé (SNS), dont l’édition 2023 – 2033 a été mis en ligne au début du mois de septembre.
Ce projet est soumis à consultation et les grandes lignes, que cette stratégie nationale de santé met en avant, son t empreintes des conséquences de la cerise sanitaire du coronavirus, qui a fortement impacté tous les professionnels de santé, tant en ville qu’à l’hôpital. Non seulement, la PNS pose les priorités qui guideront les actions publiques pour la prochaine décennie, mais elle souligne les problématiques rencontrées à ce jour et les objectifs à atteindre pour les solutionner.
Un constat synthétique pour des ambitions à la mesure des en jeux
Ainsi dans le domaine de la santé b bucco-dentaire, les auteurs de ce projet soulignent l’ambition portée par le dispositif 100 % santé mais ils pointent également certains obstacles ayant freiné son déploiement total. Ils posent alors comme objectif : « A horizon 2027, le taux de pénétration du 100% santé en soins bucco-dentaires atteindra 55%. «
Pour définir de tels objectifs tant pour les chirurgiens-dentaires libéraux que pour les médecins hospitaliers, le texte établit un constat de l’état actuel de notre système de santé, en prenant compte des lacunes de ce dernier et des problèmes rencontrés pendant la crise sanitaire. C’est ainsi, qu’il peut définir les grandes priorités pour les 10 prochaines années en matière de santé publique à savoir :
- Favoriser le retour vers le système de santé des publics les plus fragiles, qu’il s’agisse de personnes défavorisées, ou de patients confrontés à la problématique de la désertification médicale, . ..
- Renforcer l’ « empowerment », c’est-à-dire la capacité de chacun, de chaque communauté à agir sur son hygiène de vie, sa qualité de vie.
Cela traduit l’acceptation officielle par les autorités publiques du principe One Health, englobant tous les aspects de la vie au quotidien : la thérapeutique, le diagnostic, l’environnement de vie, la prévention, la qualité de vie, les conséquences de l’activité humaine (le réchauffement climatique et ses conséquences sur la pollution de l’air par exemple), … .
Bien que les principes de cette SNS soient généraux, il appartiendra donc aux autorités publiques de les traduire de manière concrète pour atteindre les objectifs fixés, que les auteurs résument ainsi :
- « Permettre à tous nos concitoyens de vivre plus longtemps en bonne santé, par la prévention, la promotion de la santé et l’accompagnement à tous les âges de la vie »,
- « Répondre aux besoins de santé de chacun, sur tout le territoire, avec une offre de santé adaptée »,
- « Rendre notre système de santé plus résilient et mieux préparé́ face aux défis écologiques et aux crises ».
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