Une récente étude démontre, que les Françaises et les Français ne respectent pas les préconisations des chirurgiens-dentistes et de l’Assurance Maladie. Une négligence, qui peut s’expliquer par des raisons … professionnelles.
La santé bucco-dentaire, un aspect trop souvent négligée !
Qui n’a jamais entendu les préconisations des chirurgiens-dentistes, insistant sur la nécessité de se laver les dents au minimum deux fois par jour, et à visiter un dentiste au moins une fois par an. La communication des différents acteurs de la santé bucco-dentaire est martelée, et pourtant une récente étude, celle conduite par le courtier Mercer et publiée le 09 mai dernier, souligne que si le message est entendu, les bonnes habitudes, elles, ne sont pas encore prises. L’étude commence par s’intéresser à la prévention en France. En s’appuyant sur les publications de la Cour des Comptes, elle note que la prévention peut être estimée à 222 euros par an et par citoyen. La même institution qualifie de « médiocre l’impact et l’adhésion des Français aux programmes de prévention ». Cette même étude poursuit en s’attachant particulièrement à la santé bucco-dentaire. Parce que la santé bucco-dentaire a des conséquences désormais bien identifiées sur l’état de santé en général, elle devrait être une priorité auprès des patients. Or, c’est loin d’être le cas à la lecture des don nées recueillies.
Pourquoi la santé bucco-dentaire n’est-elle pas prise en compte par les patients ?
Lorsque les auteurs du rapport interrogent les Françaises et les Français, ils sont plus d’un sur deux (54 %) à admettre qu’ils n’ont pas visité de chirurgien-dentiste au cours des deux dernières années. Nous sommes donc loin de la visite de contrôle annuelle. Plus inquiétant encore, les jeunes générations semblent les plus concernées par ce manque d’attention puisque ce sont 3 jeunes (20-30) sur 4 (75 %) qui n’ont pas visité de cabinet dentaire depuis au minimum 24 mois. Si l’étude de Mercer pointe une réalité incontestable, elle a également été conduite pour comprendre les raisons qui conduisent à négliger cette santé bucco-dentaire. La conclusion est édifiante, puisque les différences de comportement « en matière de prévention s’expliquent principalement par le secteur d’activité dans lequel ils exercent et donc par leurs déterminants sociaux (revenus, éducation, etc.). ». Les auteurs de l’étude détaillent donc les secteurs d’activité, impactant le plus cette prévention bucco-dentaire (1. Hébergement – restauration, 2. Propreté sécurité 3. Commerce Distribution). Le cabinet rappelle, que depuis l’instauration du dispositif « 100 % dentaire », le coût économique des soins ne peut plus être considéré comme un obstacle à ce parcours de soins.
Les « marges de prévention » sont donc importantes et si on veut voir les résultats évoluer, l’étude souligne qu’il faut faire appel aux en reprises et aux branches professionnelles. Ces dernières doivent relayer les messages des chirurgiens-dentistes et de l’Assurance maladie en diffusant les campagnes de sensibilisation auprès de leurs collaborateurs. C’est une autre approche de la communication consacrée à la prévention, qui est donc préconisée. Reste à savoir, si cette demande serra suivie par les pouvoirs publics.
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