L’organisation Mondiale de la Santé a rappelé récemment l’importance de la santé bucco-dentaire. Partout à travers le monde, des efforts doivent être déployés pour faciliter l’accès aux soins, optimiser ces derniers, mieux organiser la répartition des chirurgiens-dentistes, … des préoccupations, qui se retrouvent dans les problématiques, souvent soulevées par les chirurgiens-dentistes de France.
L’OMS publie des principes et objectifs pour la période 2023 – 2030
Depuis le début des années 2010, l’organisation Mondiale de la Santé (OMS) rappelle régulièrement l’importance de la santé bucco-dentaire. Non seulement l’organisation internationale appelle les chirurgiens-dentistes et les autorités publiques à renforcer leur politique de prévention en la matière, mais elle insiste également pour l’instauration de plans d’action ambitieux. Ainsi, en ce début d’année 2023, l’OMS a donc publié son nouveau rapport, avec ses recommandations et ses conseils en matière de santé bucco-dentaire. Le Projet d’action mondial pour la santé bucco-dentaire 2023 – 2030 identifie ainsi 6 principes essentiels, que tous les gouvernements sont appelés à déployer au bénéfice de leur population :
- Intégrer et aborder la santé bucco-dentaire sous l’angle de la santé publique,
- Englober la santé bucco-dentaire aux soins de santé primaires
- S’assurer d’un dispositif efficace pour disposer de professionnels de la santé bucco-dentaire suffisant,
- « Concentrer les soins sur la personne,
- Garantir des soins bucco-dentaires tout au long de la vie des patients,
- Se projeter en optimisant les technologies numériques.
Si ces objectifs peuvent apparaitre ambitieux, l’OMS rappelle qu’ils sont avant tout nécessaire, puisqu’il est souligné, dans l’introduction de ce rapport, qu’aujourd’hui les affections bucco-dentaires dans le monde concernent 3.5 milliards de personnes.
La santé bucco-dentaire, une priorité mondiale pour rester en bonne santé
Les chirurgiens-dentistes de France et de partout ailleurs dans le monde sont pleinement conscients des interactions entre les pathologies bucco-dentaires et l’état de santé général des patients. Pour l’OMS, la gouvernance (elle regroupe ici la mise en place, la gestion et le suivi) des politiques de santé doit être plus efficiente, avec une réelle prise en compte de la santé bucco-dentaire. Pour l’OMS, cela consiste à tenir compte de cet aspect « dans toutes les politiques et tous les programmes de santé publique ». L’organisation mondiale insiste sur la nécessité d’accroitre les fonds alloués à ce renforcement de la politique publique de santé dentaire. L’objectif stratégique 2 de l’OMS (« Promotion de la santé bucco-dentaire et prévention des maladies et affections bucco-dentaires » ) passe nécessairement par une importante communication des chirurgiens-dentistes mais aussi des autorités publiques afin d’informer et d’éduquer les patients. Parmi les mesures décrites pour y parvenir, les autorités internationales soulignent l’importance de l’éducation des populations sur les risques de l’alimentation, notamment en ce qui concerne le sucre. Si la France figure en bonne place dans la liste des pays déjà engagées dans cette information / éducation, elle peut cependant se féliciter de l’invitation lancée par l’OMS à mutualiser les efforts de chacun pour une stratégie plus ambitieuse encore au niveau mondial, bien qu’on peine à en deviner les modalités pratiques. Et parce que la santé bucco-dentaire s’impose, pour l’OMS, comme un des défis principaux des années à venir, le rapport appelle une mobilisation de tous pour renforcer les efforts en matière de recherche. Les chirurgiens-dentistes, dans tous les pays du monde, doivent s’engager plus pour continuer à faire progresser la recherche scientifique.
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