De plus en plus de français recourent à la cigarette électronique, notamment pour se sevrer du tabac. Cette e-cigarette est-elle sans danger pour nos dents ? Est-ce la voie idéale pour arrêter de fumer ? Les chirurgiens-dentistes des centres dentaires DOCALI vous répondent.
Les chirurgiens-dentistes pleinement mobilisés pour lutter contre le tabagisme
Lutter contre le tabagisme figure parmi les priorités définies pour la santé publique. La santé bucco-dentaire est elle-aussi concernée, tant le tabagisme peut se révéler un fléau pour notre dentition. Dans la longue liste des conseils souvent prodigués par les dentistes à leurs patientes et patients, l’arrêt du tabac figure ainsi en bonne place. Les professionnels de la santé bucco-dentaire rappellent ainsi les méfaits du tabagisme et ces derniers ne manquent pas :
- Le jaunissement des dents reste une des principales conséquences, et à une époque où le blanchiment des dents apparait être un des soins les plus plébiscités, ce jaunissement devient un argument de poids,
- La mauvaise haleine, que peut provoquer et e/ ou aggraver le tabagisme,
- Les conséquences sur le long terme du tabagisme, pouvant aller jusqu’au déchaussement des dents,
- Les conséquences du tabagisme sur l’intensification du développement de la plaque dentaire, qui reste à l’origine des caries,
- L’augmentation des probabilités de souffrir d’une maladie parodontale
- …
Si les chirurgiens-dentistes accompagnent leurs patients dans ce sevrage tabagique, ils sont, depuis 2016, autorisés à prescrire des traitements de substitution nicotinique (TSN), remboursés par la sécurité sociale, attestant ainsi de leur rôle actif dans cette lutte contre le tabagisme. Et ce rôle n’est pas an ecdotique, puisqu’en 2019, 3519 chirurgiens-dentistes ont prescrit des TSN à leurs patients.
L’accompagnement des chirurgiens-dentistes dans le sevrage tabagique
Comptant environ 13 millions de fumeurs, la France comptabilise chaque année environ 75.000 décès imputables au tabagisme, rappelant l’importance d’agir en la matière. Si les traitements de substitution nicotinique (TNS) peuvent être une solution efficace pour certains patients, d’autres en revanche privilégient le vapotage et la cigarette électronique pour réussir ce sevrage. Les chirurgiens-dentistes, à l’instar de bien d’autres professionnels de santé, se montrent alors plus réservés. Bien que tous reconnaissent une nocivité moins grande pour cette cigarette électronique qu’une cigarette normale, une grande majorité de soignants soulignent que ces e-cigarettes ne doivent pas être considérées comme inoffensives. De récentes études on t déjà démontré les impacts réels, que certaines substances contenues dans les e-liquides pouvaient nuire aux tissus parodontaux. Le s chirurgiens-dentistes s’alarment aussi de l’attractivité de ces cigarettes électroniques sur les plus jeunes avec des saveurs plus sucrées. Depuis 2014, la Haute Autorité de Santé (HAS) émet ainsi régulièrement des mises en garde à destination des dentistes et de tous les professionnels de santé en indiquant que « (…) l’utilisation de la cigarette électronique ne doit pas être déconseillée mais doit s’inscrire dans une stratégie d’arrêt avec accompagnement »
Une mise en garde, que les chirurgiens-dentistes respectent à la lettre en répondant aux questions de leurs patients mais aussi en les accompagnant dans leur démarche.
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